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Genève, 3 octobre 2013. Pendant une journée le monde journalistique s’est réuni à Genève pour faire le point sur un sujet brûlant concernant toute la profession. Le symposium SSR sur la qualité « La transparence à tout prix ? » organisé en collaboration avec UER a démontré, malgré les changements, les pressions et les adaptations du milieu que l’ambition du journaliste reste marquée pour sa crédibilité auprès de son public.

Si l’on considère que l’intérêt général est la somme des intérêts particuliers alors chercher l’information, la vérifier, la situer et la placer dans son contexte, la pondérer, l’expliquer et la commenter restent les fondamentaux confrontés aux pressions internes et externes et à l’émergence des nouveaux médias. Bien remplir ces fonctions en garantissant l’indépendance du travail vis-à-vis de l’opinion public, le dialogue au sein des rédactions, une déontologie sont plus que jamais indispensable pour la diffusion d’une information de qualité.

Protéger ses sources, droit de suite et devoir de suite, s’interdire le plagiat, revenir aux faits met le journaliste au défi de respecter ses devoirs et responsabilités. Les réseaux sociaux, les gratuits et les services publics peuvent devenir des auxiliaires et ils doivent être respectés pour cela. A ce sujet bien se souvenir que les réseaux sociaux sont un média et non pas une source. Un tweet, une alerte push c’est le début d’une histoire, un relai. Il faut être rapide sur le marché et être immédiat est aussi une qualité. Il existe bien sur des menaces en particulier des pressions économiques, politiques, juridiques et des surcharges de travail pour une information continue 24 heures sur 24. Le journalisme d’investigation est cher. Avec les mêmes outils il faut faire plus. Une réponse est de produire avec des moyens adaptés aux différents flux multimédia.

Une transparence à tout prix ? Peut être un « moto » pour maintenir la qualité et il en va de la crédibilité des journalistes.

http://symposium-ssr-qualite.ch