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LANCEUR Par ses bons offices, la Suisse peut jouer un rôle non négligeable dans la libération de Julian Assange, a déclaré Stella Moris-Assange. L’épouse du lanceur d’alerte emprisonné depuis plus de quatre ans en Grande-Bretagne s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée lundi 10 juillet à Genève dans les locaux du Club suisse de la presse. La menace d’extradition du fondateur de Wikileaks vers les Etats-Unis est plus réelle que jamais, a-t-elle ajouté.

C’est dans ce but que des parlementaires suisses et genevois ont envoyé une lettre au ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis, lui demandant d’intercéder en faveur de la libération de Julian Assange. Extrait du communiqué du Club suisse de la presse transmis aux journalistes:

Le 6 juin dernier, la Haute Cour du Royaume-Uni a rejeté l’appel contre le mandat d’extradition délivré en juin 2022 par Priti Patel, la ministre britannique de la Justice de l’époque. Son équipe juridique a déposé une requête en révision auprès de la Cour suprême, et attend la décision d’un jour à l’autre. Si la requête est acceptée, l’affaire pourrait faire l’objet d’une audience publique devant deux nouveaux juges de la Haute Cour. Dans le cas contraire, la Cour Européenne des droits de l’homme pourrait être la dernière option pour éviter à Assange la prison à vie aux Etats-Unis. En 2010, Assange publiait des documents classifiés sur les crimes de guerre et les atteintes aux droits d l’homme perpétrés par l’armée américaine, ce qui lui a valu une accusation d’espionnage en vertu de la loi américaine Espionage Act.

Stella Moris-Assange a dénoncé également les conditions « injustes et cruelles qui ont un impact grave sur la santé de Julian Assange ». A noter que l’épouse de Julian Assange s’est rendue le 30 juin dernier au Vatican où l’a reçue le pape François.

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CHRISTIAN CAMPICHE MESSAGE