Intelligence artificielle pour des morts non naturelles ? Les avantages et les inconvénients de la guerre sans pilote exposés à l’Institut universitaire.

Debat. Genève, 20 Novembre 2013. »Maison de la Paix « , sous l’égide de l’Académie de Genève du droit humanitaire et des droits de l’homme.La question avancée n’est pas seulement l’utilisation des drones.Dans le débat sur les « systèmes d’armes autonomes » et leur interdiction proposée, les deux experts invités ont abordé une question double: d’une part , l’approche de l’attaque par des « presse boutons » pour des buts guerriers à distance, et d’autre part, la réalité d’avoir des machines qui font d’elles même des choix moraux . En fait, la guerre hi-tech ne signifie pas seulement plus de puissance de feu, moins d’effets secondaires et des automatismes : celle-ci va au-delà des vols habités et des bombardements, à la prise de décisions automatiques. A partir de là, le débat a eu lieu à trois niveaux: l’efficacité, la faisabilité et la morale l’un se cachant derrière l’autre.
Dans l’interview filmé ci-après l’un des deux speakers montre , alors que l’autre a dû se précipiter pour attraper son avion, qu’ il revendique le nom de la « Maison de la Paix » où s’est tenu l’événement , mais que penser la guerre en des termes nouveaux peut également déclencher de nouveaux moyens , du genre des armes autonomes et non létales . Comme le prouve son calendrier The Graduate Institute est pour l’ouverture progressive à ces controverses. Est ce que le vieil adage « Si vis pacem para bellum » (Qui veut la paix prépare la guerre) est obsolète ? Peut-être au moins assez pour ne pas appeler cette maison de la paix « Parabellum Palace» !