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NIGHT CLUBING Les professionnels du secteur appellent le gouvernement britannique à les soutenir. L’hécatombe a de multiples causes, explique la presse britannique.

Depuis 2020, près d’un tiers des clubs britanniques ont définitivement fermé leurs portes, rapportait le Daily Mirror le 7 août, expliquant que “les très lourdes mesures de restriction au moment de la pandémie ont durement éprouvé les boîtes de nuit pendant deux ans”. Un coup dur pour l’économie d’un pays réputé pour sa vie nocturne.

Entre juin 2020 et juin 2023, ce sont 371 de ces établissements qui ont disparu au Royaume-Uni. Il n’en reste plus que 873, selon les chiffres de la Night Time Industries Association (NTIA), l’organisme représentant les professionnels du secteur, rapportés par le Mirror.

Un SOS du secteur

Outre l’impact de la pandémie, l’industrie nocturne a été durement affectée par l’inflation et la hausse des prix de l’énergie. “Les coûts de fonctionnement des boîtes de nuit ont doublé, voire triplé dans certains cas, alors que le nombre des clubbers a baissé”, explique The Guardian.

S’y ajoutent d’autres restrictions “principalement liées aux nuisances sonores. Les nouvelles résidences de luxe dans les quartiers commerciaux ont entraîné une hausse des plaintes de la part des riverains concernant des établissements pourtant en activité depuis des dizaines d’années”.

Michael Kill, à la tête de la NTIA, affirme au Mirror que la situation est “très inquiétante”, 120 discothèques ayant fermé rien que dans l’année écoulée. “Ces établissements connaissent des situations préoccupantes, et de nombreux clubs craignent de devoir mettre la clé sous la porte dans les mois à venir. Certains propriétaires ont investi les économies de toute une vie”, ajoute-t-il. Son association appelle le gouvernement britannique à soutenir le secteur.