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NOYAUZERONETWORK.ORG / GENEVA, SWITZ.
Où s’arrête le droit à l’image d’autrui, et où commence la liberté de la presse et de l’expression ?

LAW Liberté de presse ou droit à l’image ? Où s’arrête la liberté des journalistes ? Et où commencent les droits des citoyens ? Voilà un débat interminable, cependant il existe un cadre légal pour cette question. “Tout dépend du sujet de l’image ».

Prenons l’exemple concret d’un journaliste à Genève qui a réalisé une «news » sur une fête publique dans un établissement public du bord du lac. Il prend quelques prises de vue d’ambiance des artistes, du public et de l’évènement en situation.

Il est difficile d’imaginer qu’il puisse avoir l’autorisation de toutes les personnes figurant sur le film. C’est pourquoi la loi est tolérante dans ce cas particulier et il ne sera pas nécessaire d’obtenir le consentement de chaque personne pouvant apparaître sur son clip.

Si une personne en particulier se prononce contre la publication de son image alors elle pourrait entamer, si son image est publiée, une procédure judiciaire pour en faire interdire la publication. Mais elle ne peut en aucun cas empêcher un journaliste de travailler. C’est une atteinte au droit fondamental du travail et à la liberté de la presse.

Dans ce cas particulier le patron de l’établissement public lui, a contraint le journaliste, qui a subi des pressions de la sécurité, de cesser de filmer. Cette attitude est contraire à la liberté de la presse et le tenancier de l’établissement public pourrait être condamné pour entrave au droit du travail.

En ce qui concerne les participants à la manifestation : Si vous participez à une manifestation publique, il faut vous attendre à ce qu’il y ait une couverture médiatique. Ne soyez pas surpris, de craindre, de voir paraître un gros plan de votre visage sur un site web le lendemain.

En revanche, le journaliste se doit de faire preuve de professionnalisme en utilisant ces rushes dans le seul but d’illustrer cet évènement et ce, en faisant bien attention à ne pas focaliser l’image sur une seule personne, mais sur l’évènement en général. A noter aussi que presque tous le public filme maintenant avec son téléphone portable.

Quelle drôle de politique pour un commerçant, gérant de la ville, qui se prend pour un petit juge et qui de ce fait est hors la loi tout en étant, en plus des plus stupide en renonçant à une publicité gratuite pour son établissement.

La rédaction.

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