Humanité. Première mondiale pour « Human », la saga à couper le souffle de Yann Arthus-Bertrand

IMAGES. Six ans après le succès de «Home», le photographe et réalisateur Yann Arthus-Bertrand récidive avec «Human», présenté simultanément ce samedi à la Mostra de Venise et au siège des Nations Unies à New York. Une œuvre humaniste particulièrement ambitieuse.
«Human», la nouvelle saga planétaire de Yann Arthus-Bertrand, est présentée ce samedi en première mondiale simultanément à la Mostra du cinéma de Venise et à New York, au siège des Nations Unies. Ainsi que dans 500 cinémas en France. Dès le 22 septembre, elle sera mise à la disposition des mairies, ONG ou collectivités locales qui voudront la projeter.
Six ans après Home qui a été vu par 600 millions de personnes dans le monde entier, cette œuvre colossale de 191 minutes qui a pris trois ans de préparation et nécessité des centaines d’interviews offre un très large panorama de la planète, des espoirs et des douleurs des êtres humains sur tous les continents.
À couper le souffle
La photographie est d’une beauté à couper le souffle. Lacs immenses, mers déchaînées, grandes montagnes, steppes et déserts, plaines surpeuplées, grands marchés ont été filmés par hélicoptère. Images majestueuses entrecoupées de récits très personnels, souvent poignants, d’une rare sincérité, en très gros plan, tous sur fond noir. Chacun à sa manière, des personnages de toutes races, religions et continents, très différents les uns des autres, se racontent, chacun à sa manière. Ils parlent librement d’amour, de guerre, de discriminations, de violences, de la liberté des femmes, de l’homophobie. Et aussi de pauvreté, sécheresse, exploitation de l’homme par l’homme, et des désastres écologiques et de leurs conséquences sur les populations. Interviews fortes, brèves: un père palestinien et un père israélien qui ont perdu chacun un enfant, un Rwandais témoin de massacres, une sud-américaine finalement heureuse d’avoir divorcé et des femmes musulmanes très heureuses de vivre en polygamie, une scandinave lesbienne qui ne pourrait vivre sans son autre, une mère de famille acculée au désespoir par la misère, une très vieille femme d’Asie ridée et édentée qui accuse avec véhémence le monde riche de prospérer sur leur misère.
Une œuvre conçue pour le plus grand nombre
Cette galaxie cinématographique d’une richesse rare a été conçue pour être adaptée à tous les supports et les usages: cinéma, télévision, numérique, grands évènements publics. Une œuvre qui fait découvrir l’autre et sollicite une réflexion en profondeur sur la condition humaine.