Hop Suisse: Les priorités de Didier Burkhalter, Président de la Confédération Suisse et Président de l’OSCE pour 2014.

Gouvernance. Genève, le 3 mars 2014. Le Président donnait aujourd’hui au Club de la Presse une conférence sur les objectifs de son mandat de conseiller fédéral des affaires étrangères, de Président de la Confédération ainsi qu’assurant la Présidence suisse de l’OSCE en 2014. Pour la Suisse ces objectifs s’articuleront principalement sur trois axes: La jeunesse, le travail et l’ouverture, forces de notre pays qui méritent une attention soutenue. « Propre en ordre » résume en fait parfaitement une politique comme on l’aime bien dans notre si beau pays et que nous envient bien des communautés dans le monde.
Beau gosse, bien mis, coupe de cheveux normalisée, tient hâlé, posture et discours très bien articulés le conseiller fédéral, maniant l’humour, a proposé en français et en un peu plus de 50 minutes une vision claire et plutôt optimiste de ce que sera en fait la politique du gouvernement suisse en matière de politique étrangère et de l’OSCE pour l’avenir proche.
En ce qui concerne la politique étrangère du Conseil Fédéral elle est maintenant construite sur un programme d’environ 10 ans, (2012-2022) et est organisée sur 4 grands axes: l’intensification de la communication avec les voisins, la consolidation de la voie bilatérale avec l’Union Européenne, l’engagement accru pour la sécurité en Europe, dans les régions proches de l’Europe ainsi que dans les régions fragiles du monde et l’accentuation des partenariats stratégiques de l’engagement dans les défis globaux de la part de la Suisse, point qui concerne particulièrement le renouveau de la Genève internationale.
Gérer la Présidence de l’OSCE, organisation basée sur le consensus des 57 pays membres qui jette des ponts entre les grandes régions de l’Est et de l’Ouest du monde est un premier défi. Dans le cas plus particulier de la crise Ukrainienne, qui occupe actuellement les devants de la scène, l’OSCE pourrait monter avec tous les partenaires concernés une plateforme internationale d’échange pour aider à la transition. L’objectif est une Ukraine unie, stable, et démocratique. La deuxième ligne de travail est l’organisation d’une mission d’observation qui est actuellement en cours sur la situation actuelle des droits de l’homme, des minorités et de vérification des élections avec l’envoi d’un envoyé spécial suisse. D’autre part le ministère public de la Confédération a entamé une procédure pour bloquer les avoirs du clan Ianoukovitch en Suisse. Nous, malgré tout on se demande bien comment dans cette affaire les Européens peuvent t’ils contrer l’audace d’un Vladimir Poutine qui poursuit allégrement sa stratégie « d’ agir et de voir ensuite… »?
A l’interne la Suisse sait tirer avantage d’un monde qui se globalise en ouvrant des marchés et en misant sur la qualité et l’innovation. L’ouverture est un gage de succès pour le pays. Associant la jeunesse au programme de politique nationale en lui garantissant de bonnes conditions-cadres pour leurs assurer des emplois, un système de formation et un secteur de la recherche performant il pense veiller à conserver les atouts du système éducatif AAA Suisse. Quand au travail il pense que c’est le meilleur moyen pour intégrer chaque individu dans la société. On acquièce bien sûr mais il faudrait un travail pour tous, ok ?
Les conséquences de la votation du 9 février 2014 ont aussi été développées par Didier Burkhalter et vous pouvez en savoir plus ici:
http://2013.pressclub.ch/fr/conference/didier-burkhalter-suisse-europe-osce-mes-priorites-pour-2014#video_livestream