Djibouti. Les filles du khat
Plongée à Djibouti et en Éthiopie dans le business très lucratif du khat. Cette drogue sous forme de feuilles à mâcher libère des principes actifs semblables à ceux des amphétamines. Alors qu’elle est consommée majoritairement par des hommes, son commerce est, lui, organisé par les femmes.
Les feuilles de khat sont mâchées pour libérer des principes actifs semblables à ceux des amphétamines. Selon un dicton, « le khat rend les hommes dociles et impuissants mais rend les femmes riches ». Car ce sont les femmes qui gèrent en grande partie ce business lucratif, tandis que les hommes en sont les consommateurs quotidiens.
Elles sont des milliers, paysannes, employées ou femmes d’affaires, à vendre le khat au détail, un moyen pour nombre d’entre elles d’accéder à l’autonomie financière. Ce commerce est une question de survie pour certaines, un tremplin social et économique pour d’autres. La photographe Marion Péhée les suit à Djibouti et en Éthiopie. Ce film photographique a reçu le prix Diapéro en partenariat avec Mediapart lors du festival Les Nuits photo en 2023.