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FEMMES DU MONDE. La vague de plaintes lancées au cours du dernier mois des États-Unis a eu un impact énorme dans de nombreux pays. Les femmes sont arrivées à surmonter les craintes et la stigmatisation et à parler utilisant le hashtag #MeToo (Moi aussi) de leurs propres expériences de harcèlement sexuel au travail, dans la rue, dans l’éducation.

Dès notre arrivée au Parlement européen, les députés et les membres du Parlement ont envoyé une lettre au président Antonio Tajani qui a appelé «Nous aussi» (Et nous) dénonçant la multitude de cas.

Comme l'éclair dans l’azur d’un ciel clair qui n'avait jamais eu à traiter de plaintes similaires, la réaction a été rapide: un mouvement de 57 personnes (sur 750) s’est constitué à la Deutsche Welle, et a discuté pendant une heure. Ce sont des membres du Parlement européen, y compris quelques hommes aux deux tiers du Parlement en l'absence à la fois de du président et des dirigeants des groupes parlementaires.

La résolution -qui a discuté aussi durement que si elle avait été faite par des mecs- la tolérance zéro envers le phénomène, a incité les victimes à signaler les cas et les politiciens à agir en tant que modèles pour prévenir et combattre le harcèlement sexuel.

Maintenant, ils ont découvert le fléau
Non pas que l'ampleur du phénomène soit inconnu, mais ils ont maintenant soudainement découvert les statistiques. Cette révolution venue trois ans après l'Agence de l'Union européenne révélant l’enquête des droits fondamentaux (FRA) qui avait été menée sur des entrevues avec 42.000 femmes dans l'UE-28 et qui a constaté que 55% des femmes européennes ont été les victimes de harcèlement sexuel: des baisers volés à la violence des messages ou au piratage sexuel.

La Scandinavie détient un passif avec 81% des pourcentages en Europe en fonction des femmes au Danemark, en Finlande et aux Pays-Bas qui ont révélé qu’elles avaient été victimes de harcèlement sexuel tandis qu'à l'autre extrême il y a des pays comme la Bulgarie avec 24% ainsi que la Roumanie et la Pologne avec les mêmes taux.

Comme l’analyse Joanna Goode, responsable de la recherche, des pourcentages élevés dans les pays nordiques s'expliquent par le fait qu'ils sont habitués à signaler ces incidents, contrairement à ce qui se passe en Europe de l'Est.

Quelle est la perception personnelle de ce qui concerne le harcèlement?
Alors qu'en France, où le harcèlement sexuel au travail est passible de deux ans de prison et jusqu'à 30 000 euros d'amende, le gouvernement prépare un projet de loi contre le harcèlement sexuel dans la rue -ayant consultation publique nationale sur la question jusqu'au 8 Mars 2018-, certains sondages récents -sur la plate-forme YouGov- tentative par des questions posées pour montrer que la perception de ce qu'est le harcèlement sexuel est personnel et varie considérablement d'un pays à l'autre, donc il y a un objectif à revoir car c'est bien ce phénomène.

Certains affirment même qu’à après le tsunami de plaintes de harcèlement sur les lieux de travail ou de viols qui sont apparus avec le scandale Weinstein, les hommes au pouvoir commencent à ne plus vouloir se retrouver avec leurs homologues féminins parce qu'ils ont peur que certains gestes, commentaires, actes soient mal interprétés.

Claire Cain Miller écrit dans le « New York Times » que les investisseurs de la Silicon Valley refusent de rencontrer de nouveaux entrepreneurs, des dirigeants de Wall Street et d’éviter des réunions privées avec les femmes salariées, et des conseils similaires abondent maintenant dans les émissions de télévision américaines, de sorte que « cette l'attitude affecte négativement la carrière des femmes, car elle les prive de la capacité de créer des relations de travail et de respect qui sont nécessaires pour promouvoir ou investir dans leurs entreprises. "

Quelles que soient les définitions et les outils internationaux pertinents nous sommes en 2017 et même le harcèlement baptisé comme « malentendu » ou attribué à la « sensibilité trop féminine » juste parce qu'il semble trop difficile pour beaucoup d'hommes de comprendre ce qu'ils ont ou pas le droit de faire n’a plus sa raison d’être.

Dans des essais de textes sarcastiques de l'écrivain américain et comédien Si Victoria Clark, ils expliquent, d'une manière qu'ils soient compréhensifs « comment n’être pas mal compris »: ne dites pas ou ne faites pas quelque chose que vous ne diriez pas ou comme dit l'acteur de films d'action (et lutteur) Dwayne Johnson, connu comme "The Rock" : « Traitez-les comme vous vous comportez dans la vie: en leur offrant le même respect que les raisons pour lesquelles il ne vous serait certainement pas agréable de sentir les conséquences si vous étiez insulté. En d'autres termes, ne nous soucions pas de savoir pourquoi, par peur ou par conscience, il suffit de les respecter. "

Christina Panzou