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Chine. Que se passe t’il vraiment à Hong Kong?

Chaud devant. 29 septembre 2014. Des milliers de manifestants sont descendus dans les rues. Les magasins, les écoles et les services ont fermé. Tous demandent «un processus démocratique» plus exigeant. 

Il y a toujours la même politique de statu quo avec le gouvernement central de Pékin concernant les problèmes et les conflits dans la région semi – autonome de Hong Kong qui a un « statut de région administrative spéciale » appartenant à la Chine. 

Hong Kong était l’une des 1842 colonies de la Grande-Bretagne. En 1997, elle est revenue officiellement à la Chine. Cependant il y a un accord entre les Chinois et les Britanniques: « un pays, mais deux systèmes », afin de garder la zone avec un gouvernement et une administration propres.  Un « degré élevé d’autonomie comme une région administrative spéciale dans tous les domaines sauf la défense et la politique étrangère.  » Les habitants de Hong Kong devaient jouir des  libertés politiques (par rapport aux autres citoyens chinois). Cet accord entre chinois et britannique est valable jusqu’en 2047.

Comment a commencé la crise actuelle?

En 2007, un décret signé par le Parti communiste a promis «le suffrage universel» à cette région. Le chef du gouvernement de Hong Kong, fut élu par les 1.200 membres du Comité du Parti communiste chinois. 

Dans les faits l’ordonnance de 2007 prévoyait l’élection directe par le peuple de Hong Kong en 2017.

Aujourd’hui Pékin veut seulement donner une liste de trois candidats de Hong Kong pour le gouverneur. Mais les habitants de Hong Kong considèrent cela comme de la triche. Et ils se sont mis en mouvement.

Qu’est-ce qui va se passer?

Cela dépendra si Pékin veut ignorer la question et réprimer les manifestations.

Certains craignent que cela peut provoquer  l’armée et alors se répétera peut être un massacre comme celui de la place Tiananmen en 1989.

De part leur religion et leur culture sociale, les Chinois considèrent depuis des millénaires la révolution et la résistance contre les mauvais gouvernements comme un principe politique, social et une dette individuelle.

Le régime communiste n’a jamais réussi à éradiquer cette culture. Ainsi, toute l’agitation présente un risque de « spread » à d’autres groupes – les personnes qui se sentent opprimés ou qui trouvent que le gouvernement est en quelque sorte «mauvais» ou «corrompu».

 

 

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