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NOYAUZERONETWORK.ORG / GENEVA, SWITZ.
Il était une forêt, le film. Un voyage extraordinaire.

Environment. Genève, le 13 novembre 2013. Il était une forêt est un film documentaire français réalisé par Luc Jacquet et dont la sortie est prévue le13 novembre 2013. Il s’agit du troisième long métrage cinématographique de Luc Jacquet après La Marche de l’empereur et Le Renard et l’Enfant. Dans le cadre de l’association Wild-Touch qu’il a créée en 2010, Luc Jacquet a écrit et réalisé ce documentaire en étroite collaboration avec le botaniste Francis Hallé, qui avait depuis longtemps le projet de faire un film de grande ampleur sur les forêts primaires. Le film montre comment les forêts tropicales ont été créées en l’espace de sept siècles et comment elles vivent, depuis les premières pousses jusqu’aux interactions entre la végétation et les animaux.

Pour Luc Jacquet, il s’agit de parler des forêts primaires « avec le plus grand nombre de points de vue possibles, avec toujours ce désir d’avoir un médiateur artistique ». Selon lui, ce film est « un devoir moral et artistique [car] notre rapport au monde doit changer si nous voulons survivre ». Pour Francis Hallé, c’est l’aboutissement d’une vie consacrée aux forêts : « Je bataillerais pour et aux côtés de la forêt jusqu’à ma mort. Qui sait, nous nous éteindrons peut être en même temps ». Le botaniste espère que ce film aura, pour les forêts, le même impact que Le Monde du silence (1956) a eu pour les océans.

L’écriture et le tournage bénéficient de la complémentarité entre Luc Jacquet et Francis Hallé : le botaniste se consacre au contenu scientifique alors que le réalisateur s’emploie à mettre en images ce que le premier lui suggère. Le but n’est toutefois pas de faire un film scientifique ni un documentaire sur la déforestation mais plutôt, selon Francis Hallé, « un film sensuel : ce qu’on voit et ce qu’on ressent ». Pour le botaniste, il est également impératif que le film« soit très beau car ces forêts sont admirables ». Si le scénario est écrit par Luc Jacquet, Francis Hallé souhaite néanmoins qu’il s’agisse d’« un film sans acteurs, où les seuls êtres humains seront issus des ethnies forestières ».

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