Film. Le silence de Sibel

DRAME Aly Yeganeh est un cinéaste d’origine Iranienne travaillant en France.
Dans son nouveau film il essaie de nous faire découvrir une réalité parmi les plus horribles de ce qu’était le califat de l’Etat islamiquue en 2014.
À 13 ans, Sibel est enlevée par des hommes de Daech, devant sa famille qui est massacrée. Comme des milliers de femmes et de jeunes filles, elle sera réduite à l’esclavage sexuel, torturée et violée par ses bourreaux. Hana, docteur française, a réussi, contre rançon, à arracher Sibel à son enfer et l’a adoptée. Elles reviennent en France et Hana s’efforce de lui faire une vie « normale », pleine d’amour et d’attention.
Malgré une image soignée et une mise en scène efficace, le contenu dramatique reste malheureusement cliché, affaibli par le choix du réalisateur de le situer dans un milieu socio-culturel typiquement, classiquement lisse. C’est le choix d’un créateur mais on regrette cette esthétique trop publicitaire, trop léchée, trop propre pour un sujet aussi tragique.