Clean Hands Save Lives: le geste qui sauve !

Genève, 5 mai 2014. Les infections hospitalières déciment chaque année 16 millions de patients. Un médecin suisse le Prof.Didier Pittet est en train de diviser ce chiffre par deux, grâce à un geste tout simple : la désinfection des mains avec une solution hydro-alcoolique. Ce geste, qu’on doit au Professeur, a révolutionné la lutte contre les maladies nosocomiales. Dans le cadre de l’OMS, il mène depuis 2005 une campagne de sensibilisation mondiale à laquelle se sont joints 170 des 194 états membres de l’ONU. Ce livre-événement retrace sa croisade. Traduit en 6 langues, il paraît chez l’Age d’Homme à l’occasion de la journée mondiale de l’hygiène des mains (OMS), le 5 mai 2014.
http://www.cleanhandssavelives.org/?page_id=258
Les dangers des infections nosocomiales
Les infections nosocomiales touchent chaque année entre 700 000 et un million de personnes en France. Survenant dans les établissements de soins, ces maladies suscitent autant d’inquiétudes que d’interrogations.
Les infections nosocomiales sont aujourd’hui mieux connues, à tel point qu’on les croit plus fréquentes. Est-ce réellement le cas ? Combien de personnes sont touchées par ces contaminations ? Comment les prévenir ? Quels sont les services hospitaliers les plus à risques ?…
Survenant dans les 48 heures suivant l’admission dans un établissement de soins, les infections nosocomiales reviennent périodiquement sur le devant de la scène. Cela signifie-t-il pour autant qu’elles sont de plus en plus nombreuses ?
Au palmarès des infections, les atteintes urinaires sont les plus fréquentes (40 %), suivies par celles de la peau (11 %), celles du site opératoire (10 %) et les infections pulmonaires (10 %). A l’intérieur des établissements de soins, les services les plus touchés sont la réanimation avec des proportions moyennes de l’ordre de 30 % de personnes infectées, la chirurgie (de 7 % à 9 % selon le type), et la médecine (de 5 % à 7 % selon la spécialité). Les services à moindre risque sont les services de pédiatrie et de psychiatrie. La durée d’hospitalisation ne semble pas jouer puisque les infections sont aussi fréquentes dans les services de moyen et long séjour qu’en court séjour.
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